La kuchisake-onna, un vampire japonais


La kuchisake-onna, la "femme à la bouche fendue" est une sorte de vampire japonais tiré d'une légende urbaine japonaise, très populaire parmi les enfants et les adolescents. La légende raconte que durant les nuits brumeuses, une grande femme mince peut être vue déambulant sans but dans les ruelles, le visage couvert par un masque chirurgical (chose considérée comme tout-à-fait normale dans les pays asiatiques, où les personnes malades portent ce genre de masque pour éviter de transmettre leur maladie aux autres).

Quand cette femme rencontre quelqu'un (généralement, un enfant ou un adolescent), elle lui demande timidement : « Suis je belle ? ». Si la personne répond « Oui», la femme enlève son masque et montre une bouche dont les commissures sont fendues jusqu'aux oreilles. Elle réitère alors sa question : « Suis-je belle même ainsi ? ». Si la personne a le courage de répondre « Oui » une seconde fois, la kuchisake-onna la suit jusque chez elle et la tue sur la palier de sa maison ; ou suivant la version de la légende, elle lui offre une gros rubis imprégné de sang et s'en va.

Le malchanceux qui répondrait « Non » à l'une ou l'autre de ces deux questions serait tué sur le champ par la kuchisake-onna. Celle-ci est généralement armée d'une paire de ciseaux, parfois d'un couteau. Il est totalement inutile d'essayer d'échapper à la kuchisake-onna par la fuite ; elle court plus vite que n'importe quel être humain et rattraperait le fuyard sans aucune difficulté.

Dans les versions les plus modernes de la légende urbaine, il est dit que seuls les hommes sont tués en cas de réponse incorrecte. Les femmes, elles, sont défigurées et deviennent à leur tour des kuchisake-onna ; le mal se transmet donc d'une façon assez similaire au vampirisme.

Le folklore populaire a cependant élaboré un certain nombre de parades permettant de se prémunir de la kuchisake-onna. Ainsi, durant les années 70, il était dit qu'on pouvait échapper à la mort en répondant aux questions du monstre : « Vous êtes dans la moyenne ».

Comme la plupart des légendes urbaines, l'histoire de la kuchisake-onna alterne des périodes de forts engouements puis de désintérêt de la part du public. La première grande vague de rumeurs à propos de la kuchisake-onna date de la fin des années 70. En certains endroits du Japon, elle prit de l'ampleur au point de s'apparenter à une sort de psychose collective ; les enfants rentraient de l'école en groupe de peur que l'un d'eux ne fasse une mauvaise rencontre, tandis que certains refusaient de sortir de chez eux. Même les adultes ne savaient pas si cette histoire possédait un fond de réalité ou non.

La légende est ensuite passée de mode aussi soudainement qu'elle était apparue. Il faudra attendre la fin des années 90, pour que des films d'horreur s'en inspirent et la remettent aux goûts du jour... tant est si bien que des rumeurs similaires firent leur apparition en Corée du Sud.

Il est très probable que le mythe de la kuchisake-onna dérive d'une histoire traditionnelle japonaise, racontant le destin tragique d'une jeune femme ayant vécu au Moyen-Age (suivant les versions, à l'ère Edo (1603 - 1868 ap. JC.) ou à l'ère Heian (794 - 1185 ap. JC.)). Cette femme était l'épouse ou l'amante d'un samouraï ; elle était d'une grande beauté, mais également futile et vaniteuse, allant jusqu'à tromper son mari. Le samouraï, jaloux et souhaitant sauver son honneur bafoué, lui trancha alors la bouche d'une oreille à l'autre avec son sabre en lui criant : "Qui te trouvera belle, à présent ?"

Non seulement la légende urbaine s'inspire de cette histoire ancienne, mais elle l'inclut dans sa propre construction : la kuchisake-onna moderne est ainsi parfois vue comme l'esprit vengeur de la jeune femme défigurée par le samuraï.

Le film d'horreur japonais kuchisake-onna de Kôji Shiraishi, sorti en mars 2007 relate bien ce mythe/légende. Voici la bande-annonce du film :


Cet article est inspiré d'un article d'Ar Soner de l'excellente encyclopédie du paranormal que je vous recommande : http://www.paranormal-encyclopedie.com/wiki/Articles/Kuchisake-onna

Hanako-san, le fantôme japonais des toilettes




Hanako-san (Mademoiselle Hanako) est un des plus célèbre fantôme japonais. Il est issu non pas de la mythologie mais d'une légende urbaine japonaise, très populaire parmi les enfants et les adolescents. Elle décrit le fantôme d'une jeune fille hantant les toilettes des écoles japonaises.

Les légendes autour de Hanako-san sont très variées, chaque région du Japon possédant sa propre version de l'histoire. Ainsi, l'apparence de Hanako-san varie : elle est tantôt décrite avec des cheveux noirs coupés au carré et porte une tenue d'écolière avec une jupe rouge ou elle est alors vêtue d'une robe blanche et possède de longs cheveux lui couvrant le visage.

La plupart du temps, Hanako-san est réputée hanter le troisième cabinet des toilettes du troisième étage , là où se trouvent habituellement les toilettes des filles dans les écoles japonaises. Dans la majorité des versions de la légende urbaine, Hanako-san ne fait pas mal aux humains à condition que ceux-ci ne la provoquent pas et évitent de la croiser dans les lieux où elle à l'habitude d'apparaître.

Il est ainsi déconseillé d'appeler trois fois Hanako-san par son nom lorsqu'on se trouve dans les toilettes ; une main blanche sortirait alors des cabinets et s'emparerait du malheureux.

Lorsqu'on veut utiliser les toilettes, il faut simplement prendre la précaution de toquer trois fois à la porte et de demander "Est-ce que tu y es, Hanako-san ?". Si c'est le cas, elle répond alors d'une voix faible "Oui, j'y suis"'. Il est dit que celui qui serait alors assez téméraire pour pousser la porte se trouverait face à Hanako-san, qui le tuerait en l'aspirant dans les cabinets.

Selon certains, Hanako-san serait le fantôme d'une fille morte durant la seconde guerre mondiale. Elle jouait à cache-cache avec ses amis, lorsque que son école fut bombardée ; une bombe la tua alors qu'elle se dissimulait dans les toilettes. Pour d'autres Hanako-san est l'esprit d'une jeune fille qui essayait d'échapper à un agresseur (un de ses parents, un pervers, un professeur amoureux qu'elle avait éconduit) ; elle fut assassiné alors qu'elle se cachait dans les toilettes de l'école. Enfin certains prétendent qu'Hanako-san était une étudiante qui s'est suicidée dans les toilettes, ou fut tuée lors d'un accident.

L'origine de la légende urbaine d'Hanako-san est obscure. Elle n'est attestée de façon certaine que depuis les années 80, bien qu'elle puisse être plus ancienne.

L'histoire pourrait également être inspirée de véritable affaires de suicides ou de meurtres s'étant déroulés dans des écoles japonaises.

Un certain nombre de tabous dans la culture japonaise entourent les "lieux d'aisance", qui sont vus comme des endroits sales ou impurs. Les toilettes des écoles ayant une réputation particulièrement mauvaise de ce point de vue, il est finalement logique qu'un croquemitaine y élise domicile dans l'imagination des enfants.
Le film japonais Toire no Hanako-san (Hanako-san des toilettes) eut un grand succès au japon, voici la bande-annonce :


Cet article est inspiré d'un article d'Ar Soner de l'excellente encyclopédie du paranormal que je vous recommande : http://www.paranormal-encyclopedie.com/wiki/Articles/Hanako-san

Pin'up gothique manga

Voici la nouvelle pin'up manga gothique de la semaine.

Reportage sur un fantôme en thaïlande

Voici un reportage hallucinant sur un fantôme en thaïlande. La femme dans ce clip a pris une photo sur son téléphone portable de sa fille et a été choqué de voir cette image fantomatique apparaît sur la photo. Sa soeur, en voyant l'image, a jeté le téléphone loin en hurlant de terreur. Le clip raconte l'histoire entourant la zone : il y a environ vingt ans une femme de la région a été attaqué, agressé sexuellement et tué là-bas et à l'insu des résidents actuels. Est-ce le fantôme de la femme assassinée, qui hante encore la région, qui a été capturée sur le film? Ou est-ce un canular? L'image a été examinée par des experts en photo sans résultat concluant., à vous de juger.

Vidéo d'un fantôme au Cambodge

Une vidéo assez saisissante d'un fantôme au Cambodge, il faut dire que le pays est réputé regorgé de fantômes...

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Une série de vidéos hallucinantes de vrais fantômes au Japon. Ce pays est hanté à souhait, j'adore!

lolita gothic japonaise

Une nouvelle lolita gothic qui nous vient tout droit du japon...on tomberait vite amoureux.

Le Rakshasa, le démon indien


Les Rakshasas sont sans doute les pires démons de l'Inde. Les textes védiques les plus anciens de l'histoire indienne mentionnent déjà ces démons illusionnistes et métamorphes. Selon la légende, l'Inde Centrale et le Sri Lanka grouillaient de rakshasas au temps du Râmâyana e du Mahâbhârata. La plupart de ces monstres étaient des cannibales de la fôret qui pillaient les villages et dévoraient les habitants. Ces êtres d'une force surnaturelle étaient quasiment impossibles à vaincre pour des mortels, bien qu'un héros particulièrement puissant, Bhima, tua un jour un rakshasa en combat singulier (il épousa plus tard une rakshasa avec qui il eut un fils).

Selon l'épopée du Râmâyana, le Roi Ravana régnait sur un royaume de rakshasas. Ravana était un sage sanskrit qui vénérait Shiva, le dieu de la destruction. La légende dit que Ravana craignait de se faire décapiter et qu'il demanda une bénédiction particulière à Shiva. Il lui poussa plusieurs têtes, afin que personne ne puisse le luer d'un seul coup. Le coeur du pouvoir de Ravana se trouvait dans la ville légendaire de Lanka, sur les collines de Nuwara Eliya, à l'emplacement actuel du Sri Lanka.

Un extrait du Ramayana raconté par le héros simiesque Hanuman, qui se cachait à Lanka, dit : "Les rakshasas dormant dans les maisons étaient de toutes tailles et de toutes formes. Certains étaient répugnants, d'autres magnifiques. Certains avaient de longs bras et une sillouette térrifiante ; certains étaient gros et d'autres maigres, certains n'étaient que des nains et d'autres étaient prodigieusement grands. Certains n'avaient qu'une oreille et d'autres qu'un oeil. Certaient avaient un ventre monstrueux, une poitrine tombante, de longues dents et des jambes arquées. Certains avaient des têtes de serpent, d'autres des têtes d'âne, de cheval ou d'éléphant. Leur beauté était insoutenable."

Vidéo d'un fantôme dans un aéroport en Inde

Une vidéo impressionnante d'un fantôme pris par une caméra de surveillance d'un aéroport à Chennai (Madras) en Inde du Sud

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