Baby Metal, la musique des ténèbres


Il y a longtemps que je ne vous avais pas présenté un groupe de musique bien dark. Le groupe Baby Metal m'en donne l'occasion. Ce trio de japonaises fait de la musique Métal dans une ambiance gothique à souhait. Leur groupe crée en 2010 remporte depuis ses débuts d’innombrables succès avec un concert mythique au célèbre Nippon Budokan devant des dizaines de milliers de fans.

Le groupe se compose de jeunes artistes de talents : la leader du groupe est la belle Suzuka Nakamoto (née le 20 décembre 1997) et ses comparses sont Yui Mizuno (née le 20 juin 1999) et Moa Kikuchi (née le 4 juillet 1999). Ce sont vraiment de jeunes prodiges de la musique.

Le groupe joue beaucoup sur la représentation du Kitsune, le renard qui prend la forme d'une femme dans ses illustrations et se veut très goth dans le look. Personnellement j'aime beaucoup leur style et leur univers. Je voulais vous les faire découvrir.

Voici un extrait vidéo  de leurs chansons et en plus elle sont jolies :

 

L'étrange silhouette noire de Tchernobyl


L'une des plus célèbres créatures paranormales est le Mothman (l'homme papillon) qui a inspiré le film la prophétie des ombres. Cette créature est apparue à de nombreuses reprises lors de catastrophes majeures à travers le monde. De multiples témoins ont vu ainsi l'étrange apparition avant des effondrements de ponts, comme le Silver Bridge de Point Pleasant aux Etats-Unis en 1967 (46 morts), ou d'autres catastrophes majeures.

L'homme-papillon, que l'on appelle aussi l'oiseau noir, est apparu avant la catastrophe nucléaire de Tchernobyl dans l'ex URSS. Les témoins russes et ukrainiens (des dizaines de personnes) affirment avoir fait face à une grande figure noire avec des ailes et des yeux perçants rouges, semblable à celle de Point Pleasant. Comme dans la prophétie des ombres, certains d'entre reçurent d'étranges appels téléphoniques leur annonçant une catastrophe imminente.Lorsque le 26 avril 1986, le réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl explose, les pilotes et secouristes qui ont survécu aux flammes ont raconté des histoires effrayantes sur une énorme silhouette noire volant au dessus du réacteur détruit. Le Mothman avait semble t-il réclamé ses victimes. 

On l'a signalé depuis dans plusieurs endroits du monde, notamment en Afrique. Je vous conseille de regarder l'excellent film La prophétie des ombres (2002) avec Richard Gere et Laura Linney pour en savoir plus sur cette étrange créature. Le film est tiré du livre du même titre de John.A Keel qui date de 1975.

Les enfers taoïstes chinois


Toute religion à ses enfers. A l'opposé de la bureaucratie céleste chinoise se trouve la "bureaucratie" des enfers taoïstes, qui, au nombre de 9,10 ou 18, constituent un savant amalgame d'éléments autochtones et d'influences bouddhistes. Identités, rangs et rôles des divinités chargées de régir l'outre-tombe varièrent au fil des époques. Dès les premiers siècles de notre ère, on considéra que les destins posthumes étaient déterminés par les registres tenus par la divinité de l'Un suprême et par les 3 Fonctionnaires, dont les ministères furent par la suite rattachés au royaume ultra-terrestre de Fengdu. 

Fengdu (à l'origine la capitale prédynastique des Zhou) est une montagne à l'extrême nord qui abrite tribunaux, ministères et prisons ultra-terrestres à laquelle accèdent les âmes des trépassés pour être jugées sur la base des registres et des actions qu'elles ont accomplies pendant leur vie.

La cité des morts de Fengdu, appelée aussi "Ville des fantômes", était commandée par le Maréchal Meng (Meng yuanshuai). Celui-ci avait été le gardien de prison dans le royaume de Zhao dans l'antiquité. Voyant les prisonniers se désoler de ne pouvoir rendre visite à leur mère pour le nouvel an, il se dit qu'ils conservaient le sentiment de la piété filiale et qu'ils pouvaient donc se réformer, et il leur proposa de les libérer. Ceux-ci refusèrent, car il encourrait la peine de mort. Mais il leur répondit qu'il valait mieux sacrifier un innocent, il les obligea à partir en prétendant avoir un plan pour s'en sortir. Quand le Préfet réclama les prisonniers, il essaya de se suicider avec une lance par trois fois, mais chaque fois ce fut un lapin blanc qui tomba sous arme. Recevant une convocation officielle, il crut qu'elle provenait du Préfet, mais c'était l'Empereur du Ciel qui le nommait gouverneur de Fengdu. Le Préfet apprenant ce qui s'était passé, lui fit élever un temple. 

D'après la secte des Cinq Boisseaux de Riz, qui se développa dans la province du Sichuan et ancra cette croyance, il fallait pour entrer à Fengdu, un passeport sur papier jaune avec l'image de Yanlo et les trois sceaux ; il y était écrit : "Laissez-passer, émis par l'empereur de Fengdu, nécessaire pour entrer dans sa cité et ensuite monter au ciel". Ce permis était brûlé lors des enterrements pour que mort puisse passer par ce séjour et ensuite s'élever au ciel. Il y subissait aussi un jugement et devait y franchir successivement le Pont du Fleuve du désespoir, d'où étaient jetées les âmes mauvaises dans un fleuve de sang pour être dévorées par des démons et des serpents ; la Porte des fantômes, située dans une forêt d'arbres morts où soufflait un vent glacial et où croassaient des corbeaux. Ici aussi, comme dans l'enfer bouddhique, il y avait un miroir où l'on voyait ses crimes passés, et une terrasse d'où l'esprit contemplait ce qu'était advenu en son absence le lieu terrestre où il avait habité. 

Ceux qui étaient jugés avoir commis des actions mauvaises dans leur vie terrestre étaient condamnés par un des dix tribunaux à subir des châtiments effrayants : roues qui écrasent, lac de glace, décapitation par le coutelas à tête de tigre, marmites d'huile bouillante, écorchement de toute la peau, étang de sang et d'immondices, pont du désespoir d'où l'on est jeté parmi les serpents et les pieuvres, montagnes d'épées dressées, pilier creux rougi au feu auquel on est ligoté, arbre sur les branches duquel on est empalé, montagne de feu, balance à laquelle on est accroché par un crochet de fer, sciage entre deux planches, enfers ou l'on est livré à des buffles en colère. 

Le taoïsme et le bouddhisme firent leur une croyance datant au moins de l'époque Han, selon laquelle les morts reposeraient sur le mont Tai, et inclurent l'Empereur du Pic de l'Est (Dongyue Dadi) parmi les juges suprêmes des âmes trépassées.

Dans la tradition taoïste, ce culte se superposa à celui de l'empereur du Nord (Beidi), depuis l'antiquité roi de Fengdu et commandant en chef des armées des défunts, et associé par Tao Hongjing (456-539) avec Yama, le roi bouddhiste des morts. Le bouddhisme influença aussi l'organisation des enfers en 10 cours présidés par 10 souverains, clairement inspirés du populaire Soutra des 10 rois.

Cet article est un peu complexe si vous n'êtes pas familiarisé avec la mythologie chinoise. Je vous invite pour en savoir plus à visiter un autre de mes blogs, consacré aux dieux et mythes de la Chine : http://dieux-chinois.blogspot.fr


Attaque de mort-vivant dans le métro de Shanghai


En Chine, une attaque de zombie a provoqué une véritable panique dans le métro de Shanghai, à la station Jing'an Temple. Des usagers terrorisés ont appelés la police, allant même jusqu'à affirmer que c'était un malade victime du virus Ebola qui s'en prenait aux passagers d'une rame. 

Il s'agissait en fait d'un canular organisé par le groupe d'acteurs chinois "The Monkey Kingz", qui a voulu célébré Halloween à sa manière. Ce groupe est connu pour ses coups d'éclats, mais là ils ont fait fort. Le farceur (âgé de 31 ans) a été arrêté par la police. La blague est quand même de mauvais goût car un tas de gens ont été traumatisés par cette fausse attaque de zombie.


Photos d'esprits et apparitions surnaturelles en Thaïlande

Les Thaïlandais ont fêtés Halloween comme tout le monde la semaine dernière. Cela a été l'occasion de montrer quelques photos de fantômes capturés par l'objectif de photographes thaïs. La Thaïlande est un pays profondément mystique et les esprits et autres créatures surnaturelles font partis du quotidien de la population.

Si vous allez sur place, vous découvrirez des centaines de lieux hantés et d'histoires surnaturelles que les thaïlandais seront près à vous faire découvrir. La Thaïlande c'est un peu l'Ecosse en Asie. voici la série de photographies terrifiantes venues tout droit  du pays du sourire qui se transforme en pays de l'horrifique...pour notre plus grande joie!


Le fantôme d'une victime morte dans une ambulance : 


Cette conférencière attire un auditoire d'outre tombe :


L'esprit d'un mort lors d'un accident de voiture : 


Vous le voyez, Halloween en Asie n'a rien à envier à la France!

La Société du Dragon noir



Les sociétés secrètes ultranationalistes japonaises ont jouées un rôle terrible dans la militarisation du Japon et dans son agression de plusieurs pays d'Asie, notamment au cours de la seconde guerre mondiale.  

La société du Dragon noir (Kokuryukai) a été fondée en 1901 par Uchida Ryohei. Elle descend de la sinistre Société de l'Océan noir. Cette dernière, active au Japon de 1879 à 1945 serait notamment responsable de l'odieux assassinat de l'impératrice Myeongseong de Corée en 1895. Uchida était un disciple de Mitsuru Toyama, le fondateur de la Société de l'Océan noir. Son nom est dérivé de la traduction du fleuve Amour, qui est appelé Heilongjiang ou "rivière du dragon noir" en chinois qui se lit Kokuryo-ko en japonais. L'objectif de cette cette société était de maintenir l'Empire russe au nord du fleuve Amour et de l'Asie orientale.

Uchida était le descendant d'une longue lignée de samouraïs, dont l'un avait été exilé sur une île au large en raison de sa nature rebelle. Son père, Ryogoro Uchida, servi dans le clan Kuroda comme bushi à la fin de l'époque Edo, et il transmis au jeune Uchida l'ambition de voir le Japon s'élargir en Corée. 

Le père de Uchida Ryogoro, était très célèbre à Kyushu pour son habileté dans les arts martiaux. Ryohei Uchida eut lui aussi la réputation d'un combattant d'exception dans le Kyudo à un âge très précoce. Il était également un très bon lutteur de sumo, tandis que son père devint son entraîneur personnel en kendo et jojutsu. Uchida étudia le judo avec Jigoro Kano lui-même.

Le Kokuryukai fit d'abord fait des efforts considérables pour se distancer des éléments criminels de son prédécesseur, la Société de l'Océan noir. En conséquence, ses membres incluait des ministres et des officiers militaires de haut rang ainsi que des agents secrets. Cependant, avec le temps, il a trouvé l'utilisation d'activités criminelles comme une pratique nécessaire pour nombre de ses opérations.

La Société a publié un journal, et exploité une école de formation à l'espionnage, à partir de laquelle il a envoyé des agents pour recueillir des renseignements sur les activités russes en Russie, en Mandchourie , en Corée et en Chine . Elle a également fait pression sur les politiciens japonais afin qu'ils adoptent une politique étrangère forte. Le Kokuryukai a également soutenu le panasianisme , et a apporté un soutien financier à des révolutionnaires tels que Sun Yat-sen, et Emilio Aguinaldo.

Au cours de la guerre russo-japonaise, l'annexion de la Corée et l'intervention en Sibérie, l'armée impériale japonaise a fait usage du réseau du Kokuryukai pour des missions d'espionnage, de sabotage et d'assassinat. 

Ils ont ainsi organisés la guérilla en Mandchourie des seigneurs de la guerre de la région contre les Russes, le plus important d'entre eux étant le maréchal Chang Tso-lin. Les Dragons Noirs ont ainsi menés une guerre psychologique en collaboration avec l'armée japonaise, de désinformation et de propagande dans toute la région. Ils ont également agis comme interprètes pour l'armée japonaise.

Le Kokuryukai a également aidé l'espion japonais, le colonel Motojiro Akashi.  Akashi, qui n'a pas été directement un membre des Dragons noirs, a réussit des opérations en Chine, en Mandchourie, Sibérie et établis des contacts à travers le monde musulman. Ces contacts en Asie centrale ont été maintenus par la Seconde Guerre mondiale . Les Dragons Noirs ont aussi établis un contact étroit et même des alliances avec des sectes bouddhistes à travers l'Asie.

Pendant les années 1920 et 1930, le Kokuryukai évolue dans plus comme une organisation politique et attaque les pensées libérale et de gauche. Bien qu'il n'y a jamais eu plus de plusieurs dizaines de membres à un moment quelconque au cours de cette période, les liens étroits de son adhésion aux principaux membres du gouvernement, de l'armée et des chefs d'entreprises puissantes lui ont donné un pouvoir et une influence beaucoup plus grande que la plupart des autres groupes ultranationalistes.
Initialement dirigé que contre la Russie, dans les années 1930, le Kokuryukai a étendu ses activités dans le monde entier, et des membres et agents furent présents dans des lieux aussi divers que l'Europe, le Maghreb ou encore l'Amérique du Sud.

Le 27 Mars 1942, le FBI agents ont arrêté des membres de la Société du Dragon Noir dans la vallée de San Joaquin, en Californie. Le Kokuryukai a été officiellement dissous par ordre des autorités d'occupation américaines en 1946. Il aurait été reconstitué en 1961 comme le Dragon Noir Club (Kokuryū-kurabu). 

Dans le livre de Max Brooks Guide de survie en territoire zombie , les Dragons Noirs sont dépeints comme une unité de la Seconde Guerre mondiale de l'armée impériale japonaise. Il affirme que ce groupe était responsable d'une tentative de création d'une armée de zombies morts-vivants dans une opération connue sous le nom de projet Cherry Blossom.

La Société du Dragon Noir est également mentionné dans le film 1988 Bloodsport comme les initiateurs d'un tournoi de combat souterrain connu sous le nom Kumite. Elle apparaît aussi dans certains DC comics.

Loin du romanesque du cinéma ou de la littérature, cette société secrète qui est revenue à la vie est surveillée de près par les autorités nippones, bien que certains affirment qu'elle a déjà noyauté les plus hautes sphères du pouvoir. Cela réexpliquerait peut-être le réarmement du Japon?

En photo devant de gauche à droite : Ryuhei Uchida, K. lizuka, Sakuzo Uchida, Ikkan. Myakawa. Derrière : Isogai, Nagaoka, assis Jigoro Kano (le fondateur du Judo) et Yoshitsugu Yamashita.

Retour sur le cadavre d'une étrange créature découverte en Russie



La cryptozoologie dérange car elle dévoile des mystères que l'on voudrait parfois laisser secret. Il y a quelques années les militaires Russes découvraient les restes fortement décomposés d'une étrange créature, à 5000 km à l'est de Moscou dans la région de Sakhaline. Le cadavre ne ressemblait à rien de connu. Le monstre n'avait pas d'écailles, une étrange peau séchée qui faisait penser à de la fourrure, un crâne large avec de grandes dents...Les militaires l'avaient trouvés échoué sur la côte, rejeté par l'océan. La créature intrigua longuement les spécialistes car elle ne ressemblait à aucun poisson connu. On évoqua un crocodile mais les scientifiques rejetèrent cette hypothèse.

Les fans de cryptozoologie l'apparentèrent alors à une espèce de dinosaure aquatique depuis longtemps disparue, mais là encore la théorie fut battue en brèche par les scientifiques. Les militaires prirent alors les choses en main et annoncèrent preuves à l'appui qu'il s'agissait du squelette d'un béluga de grande taille. Le buzz était terminé. Sauf qu'un site indépendant Russe qui regroupe des scientifiques indépendants affirme avoir obtenu une parties des restes de la créature et d'avoir procédé à des tests ADN. Ces tests ne correspondent pas à l'ADN d'un béluga. 

Alors, qu'est donc vraiment cette créature : un mammifère aquatique inconnu, un dinosaure venu du fond des âges, une expérience militaire? Dans ce cas pourquoi avoir communiquer sur la découverte? Pourquoi avoir fait un faux rapport à l'opinion. Que cache l'étrange monstre de Sakhaline ? Le mystère est relancé à moins que nos amis Russes nous aient fait une belle intox. 

L'énigme de l'arche de Noé, le Mont Ararat en Turquie


J'avais oublié que la Turquie était en grande partie en Asie. Je rattrape cela avec ce premier article consacré à cet immense pays, et comment mieux commencer que par le mystère archéologique (et religieux) de l'Arche de Noé.

"Au bout de 150 jours, les eaux diminuèrent et, au septième mois, le dix-septième jour du mois, l'arche reposa sur le mont Ararat".

C'est ainsi que l'arche de Noé, qui contenait un couple de tous les êtres vivants, a, selon le Livre de la Genèse, échappé au Déluge. Je pense qu'il est inutile de vous raconter l'histoire que vous connaissez sans doute. La Bible, longtemps considérée par l'Eglise comme un texte vraiment historique, a poussé de nombreux chrétiens  à rechercher les vestiges du bâtiment légendaire à cet endroit. La quête s'est poursuivie au XXe siècle et ne risque pas de s'achever.

Avec 5165 m d'altitude, le mont Ararat est le point culminant de la Turquie. Situé dans l'est du pays, il fait partie d'un massif volcanique proche des frontières avec la Russie et l'Iran. 

Dès le Ve siècle avant JC, des prêtres chaldéens auraient escaladé ses pentes pour retrouver l'embarcation ; ils seraient revenus avec du bitume provenant de la coque. Au XIXe siècle, le récit d'un berger racontant avoir vu un immense bateau en bois sur la montagne relança les expéditions. En 1833, des Turcs affirmèrent avoir repéré la proue d'un navire en bois émergeant du glacier sud en été. En 1892, l'archevêque nestorien Nourri évoqua à son tour une embarcation naufragée dans les glaces dont l'intérieur était rempli de neige et dont l'extérieur était rouge foncé. Un pilote Russe et quatre aviateurs américains auraient fait des observations au cours des deux guerres mondiales. En 1953, des photographies auraient même été prises, mais depuis, elles ont été perdues...

Malgré des recherches approfondies, aucune trace de l'arche de Noé ou d'un vaisseau échoué n'a été détectée. La montagne n'en a pas moins jouée un rôle important dans l'histoire. C'est là que l'Euphrate, le fleuve qui traversait l'ancienne Mésopotamie, prenait sa source. Ses eaux vitales sont à l'origine des richesses agricoles qui ont favorisé l'éclosion des brillantes civilisations de la région. 

Aujourd'hui, certains croient la véracité du récit biblique, et ne désespèrent pas de trouver un jour de trouver un jour de l'arche de Noé sur le mont Ararat. Si vous allez en vacances en Turquie, vous pouvez vous lancer dans cette recherche et atteindre la postérité...ou finir gelé dans le glacier.  

Le cinéma (Noah avec Russel Crowe) et la bande dessinée ont repris le mythe de l'Arche, je vous invite à vous y replonger (si j'ose dire).

Retour sur la catastrophe de Tunguska en Russie


L'année dernière, je vous évoquais le cas d'une météorite frappait la ville de Tcheliabinsk en Russie. Cette catastrophe est l'occasion de vous rappeler celle de Tunguska, une des pires de ces dernières siècles.

Le 30 juin 1908, à 7h17, une explosion considérable ébranla le plateau de la Sibérie centrale. L'énergie dégagée dévasta une zone de la taille de Saint-Pétersbourg et illumina le ciel d'une lueur visible jusqu'au Royaume-Uni, soit à 6440 km de distance. Il paraît même que la nuit, le rougeoiement était tel que les Anglais pouvaient jouer au cricket ou lire le journal.

Plus près du lieu de l'explosion, dans la vallée de Tunguska, les forêts furent soufflées, les troupeaux de rennes brûlés. Des rafales de vent balayèrent la région dans plusieurs centaines de kilomètres. D'après les journaux locaux, les paysans virent une boule de feu plus lumineuse que le soleil, qui traînait dans son sillage un immense nuage de fumée noire, et ils entendirent une puissante détonation évoquant un coup de canon.

Un journal d'Irkoutsk relata que même les villageois résidant à 320 km de l'endroit du sinistre sortirent dans la rue, paniqués : "Les vielles femmes pleuraient et tout le monde pensait que la fin du monde était arrivée".

Plus près de la ville de Tunguska, un paysan, assis sous son porche, eut l'impression que sa chemise brûlait presque sur son dos au moment où se produisit un soudain éclat de lumière. "Après, le ciel s'est obscurci et j'ai senti en même temps une explosion qui m'a projeté à quelques distance du porche. Je me suis évanoui un petit moment et, quand j'ai repris conscience, j'ai entendu un bruit qui a secoué toute la maison et l'a presque arrachée à ses fondations."

Que s'est-il passé ce jour-là? La région de Sibérie où se produisit cette catastrophe cosmique demeurant l'une des plus difficilement accessibles de la Terre, ce n'est qu'une vingtaine d'années plus tard, en 1927, qu'une expédition dirigée par le minéralogiste soviétique Léonid Kulik, se rendit sur le site. Les scientifiques constatèrent que les arbres de la forêt avaient été soufflés, déracinés et gisaient à environ 65 km de l'épicentre de l'explosion. Les traces des tremblements de terre s'étendaient sur 110 km.

Kulik s'attendait à découvrir une météorite, mais il releva un cratère d'impact. Alors que le sol était calciné et bosselé ici et là, curieusement à l'épicentre même de la déflagration se trouvaient un marécage gelé et un bosquet d'arbres, parfaitement conservés. Le responsable de la catastrophe, quel qu'il fut, n'a jamais touché le sol.

En 1930, une météorologue, F.J.W. Whipple, supposa qu'une petite comète, entrée dans l'atmosphère , avait volé en éclat en plein ciel. Mais aucun astre ne fut repéré avant l'éruption de la boule de feu. Plus récemment deux physiciens britanniques avancèrent une nouvelle théorie selon laquelle un trou noir, de la taille d'un atome, aurait percuté l'atmosphère au-dessus de la Tunguska, traversé la Terre et serait ressorti de l'autre côté. Ce scénario paraît impossible, car un pareil événement aurait provoqué des ondes de choc souterraines. Or les effets sismiques ne furent ressentis qu'en surface. De plus, personne n'a jamais entendu parler d'une explosion dans le nord de l'Atlantique, où le mini trou noir était censé être ressorti.

La plupart des chercheurs pensent aujourd'hui que l'hypothèse de la comète demeure la plus plausible. Ils ne découvrirent rien sur les lieux qui puisse ressembler à une météorite. En revanche, ils identifièrent des traces de poussières cosmiques, probablement les restes vaporisés de la tête de la comète. L'approche de cet astre ne fut pas détecté car, venant sans doute de la direction du soleil levant, il était difficilement visible. 

Une explosion de ce genre pourrait-elle se produire demain au-dessus d'une grande ville? Les spécialistes l'affirment. Cependant, d'après leurs calculs, il existe une possibilité en 40 millions d'années pour qu'une comète heurte la Terre. Tant mieux car une telle catastrophe au dessus de Paris rayerait la région parisienne de la carte.

Les thugs, les étrangleurs de Kâlî


Les Thugs (les étrangleurs) ont été depuis des siècles l’objet de tous les fantasmes par les occidentaux. Ces fanatiques sectateurs indiens, adorateurs de la déesse Kâlî, déesse hindouiste de la destruction, ont semés la terreur en lnde entre le 13e et le 19e siècle. Appelés aussi Phansigar (utilisateurs de nœuds coulants), ces assassins ont causés la mort de dizaine de milliers de victimes.
Les Thugs attaquaient et tuaient les voyageurs à grande échelle et volaient leurs victimes, se partageant le butin. Ils étranglaient de façon atroce leurs victimes, certains les immobilisant pendant que l’étrangleur serrait le lacet autour du cou. Il était cependant interdit aux Thugs de faire couler du sang quand ils tuaient leurs victimes. Si cela arrivait, le Thug était banni.

Les Thugs ne s’en prenaient généralement pas aux femmes, aux sages, aux artistes, aux lépreux ni aux pauvres ; leur cible était les riches et en particulier les nobles et les marchands. Cela les rendaient assez populaires dans les couches sociales les moins favorisées tout en étant redoutés et craints. Il arrivait que l’on fasse appel à la secte pour commettre un meurtre ciblé, mais cela était plus rare qu’on ne l’imagine.

Dans la mystique des Thugs (que l’on appelle aussi Thags ou Thagîs selon les régions), leur rôle est de réguler les excédents de la nature en tuant le surplus d’homme et c’est leur déesse qui leur révéla l’art d’étrangler. Les sacrifices humains étaient réguliers. Il fallait précipiter la destruction pour entrer dans une nouvelle ère, conformément aux préceptes de leur déesse.  

On entrait dans cette secte généralement de père en fils. Le profane était initié au thuggisme en étant baigné, puis habillé de vêtements neufs. Il était ensuite conduit dans un lieu consacré, secret, où le prêtre invoquait la déesse pour savoir si le candidat était accepté dans la secte. Si un animal ou un oiseau poussait un cri, le candidat était retenu et il prononçait ses vœux pour rentrer dans la secte.
La hiérarchie était assez stricte, entre les éclaireurs, les ensevelisseur (chargés de dépecer, éviscérer et ensevelir les victimes avant que les charognards arrivent, les mainteneurs de membres (chargés de tenir les victimes) et les étrangleurs eux-mêmes). Au total un groupe comprenait entre 40 et 200 individus. La morale était stricte au sein du groupe, ce qui est loin de l’image de tueurs sauvages décrit par les britanniques.

Au XIXe siècle, les Thugs symbolisèrent pour beaucoup la lutte contre le colonisateur anglais. Les britanniques les qualifièrent de criminels, de bandits de grand chemin fanatisés, ce serait avoir une vision bien réductrice.  Dès 1830, les anglais entreprirent d’éradiquer cette secte et mirent en place une police spéciale pour lutter contre elle. Sous la houlette du Colonel W. Sleeman, des arrestations massives eurent lieu et des centaines de Thugs furent pendus ou déportés. A leur procès certains Thugs déclarèrent descendre de la secte des Assassins, mais on se demande aujourd’hui se cela n’a pas été suggéré par leur geôliers anglais. En 1853, la Secte avait officiellement totalement disparue.
Des films mythiques ont repris le thème des Thugs, comme « Gunga Din » (1939) ou encore « Les étrangleurs de Bombay » (1959).

Le film « Indiana Jones et le Temple maudit »(1984), un de mes films préféré, a remis au goût du jour ces sectateurs fanatiques. A préciser cependant que les Thugs n’arrachent pas les cœurs (c’est la qualité et le défaut d’Hollywood d’en faire toujours trop).

Il n’existe normalement plus de Thugs en Inde aujourd’hui. Pourtant des médias indiens font état de la résurgence de la secte, qui s’en prendrait de nouveaux aux voyageurs. Info ou Intox médiatique, difficile de juger.

Les Ninja, entre secte et société secrète


Le nom seul de ninja inspire peur et respect. Le cinéma en a fait un héros ou un méchant, selon les oeuvres mais est souvent bien loin de la réalité.

Connu aussi sous le nom de Shinobi-no-mono, le ninja est un guerrier japonais du Moyen Âge, spécialisé dans les missions d'infiltration et d'élimination (de Nin : furtif et Ja : spécialiste), agissant pour le compte de clans rivaux luttant pour le pouvoir au Japon. On trouvait aussi ce personnage, selon les époques de l'histoire, sous les noms de de Kancho, Sekko, Kagimono-hiki, Saisaku (travaux des ruses minutieuses), Yutei (espion voyageur), Gyonin (voyageur), Igamono (homme de la province d'Iga), Kogamono (homme de la province de Koga), Onmitsu (homme de la mission secrète) ou encore Toppa (celui des actions imprévisibles).

Les techniques ninjas sont connues sous le nom de Nin-jutsu ou Shinobi-ho (méthode furtive). Elaborées au cours des siècles, depuis l'aube de l'histoire du Japon, sans cesse enrichies au cour des guerres civiles du Moyen Âge qui virent différents clans de Ninja servir les seigneurs (Daimyo) rivaux, ces méthodes étaient pour la plupart peu orthodoxes en regard de celles en usage auprès des guerriers professionnels (Samouraï) et inspirés d'éthique du Bushido. Elles étaient cependant très efficaces et daisaient du "guerrier furtif" un adversaire redoutable. On trouve le Nin-jutsu à l'origine même des techniques martiales, qui devinrent arts martiaux, du Japon.

Le Nin-jutsu est avant tout un budo. L'origine du "ninjutsu", encore très obscure, remonte à plus de mille cinq cents ans. Durant des siècles il ne fut pas un art spécifique mais une partie de l'enseignement militaire. Néanmoins, tous les experts japonais reconnaissent dans le "sonchi", livre de la stratégie militaire, les prémices d'un Nin-jutsu codifié.

L'introduction de ces techniques a suivi deux voies, qui eurent leur point de départ en Chine. La première voie fut empruntée par des guerriers, des érudits et des moines chinois, qui s'enfuyant de leur patrie pour prendre refuge sur les îles japonaises n'hésitèrent pas à traverser la mer de Chine. Ils allèrent dans les provinces de Ise et de Kii au sud des capitales de Kyoto et de Nara.

Des sages taoistes (Gamon, Garyu, Kain, Unryu) ainsi que des généraux de la Chine puissante offrirent aux dirigeants de leur terre d'accueil des manuels de stratégies militaires, des philosophies religieuses, des concepts culturels, des pratiques médicinales.

L'autre courant vint aussi de Chine, mais via la Corée, afin d'éviter le pillage par des pirates barbaresques pullulant sur la mer de Chine orientale. Pour certains voyages, ambassadeurs de Chine et du Japon préférèrent en effet le détroit de Corée plus sûr et plus court.

De surcroît, le Japon et la Corée établirent des relations commerciales et culturelles. Les Coréens apportèrent aux Japonais le "harawang do" (la voie pour traverser la vie), concept d'éthique qui devint le "bushido" (code d'honneur du guerrier japonais) ; le sonchi ; le keupso-chirigi (technique martiale qui débouchera sur la science des points vitaux que les Japonais nommeront atemi) ainsi qu'un traité de stratégie martiale appelé tonko (art de se rendre invisible en utilisant la nature et ses manifestations).

Vivant à l'écart de la cour impériale, les ancêtres culturels du ninja menèrent une vie de naturalistes et de mystiques pendant que les principales couches de la société japonaise se structuraient et se hiérarchisaient.

La tradition nous rapporte que l'empereur Jimu fut le premier à utiliser des guerriers déguisés pour subtiliser de précieuses informations. Le premier véritable ninja fît cependant son apparition sous le règne de l'impératrice Suiko (593-628 avant JC) et il se prénomait Micinoue no mikoto. Plus tard, Otomo no sajin, guerrier de l'ombre, se vit confier différentes missions d'espionnage classique. A cette époque les princes Shotoku Tashi et Morya donnèrent aux espions militaires le nom de "ninja" en choisissant le caractère "shinobi" pour les qualifier. D'ailleurs durant les siècles qui précédèrent, ces hommes que nous appelons ninja ne se définirent pas comme des espions, mais comme des "exécutants de la stratégie militaire".

Alors que l'histoire du Japon suivait son cours, les ninja et leurs façons d'agir continuèrent à jouer, d'une manière discrète et efficace, un rôle dans l'accomplissement des évènements historiques et politiques. Si le ninjutsu se developpa comme une contre culture, illégale et hautement subversive vis à vis de l'élite samouraï, l'art de l'ombre n'en demeura pas moins complémentaire et indissociable du bujutsu classique, l'endroit et l'envers agissant dans une symbiose parfaiteement voulue.
La période Heian (794-1185) fût imprtante dans le développement du ninja mais son âge d'or se déroula sous l'époque Kamakura.

Afin de garantir une survivance, de préserver un anonymat, des familles de ninja se formèrent dans les montagnes du Japon. Là, ils allaient devoir cohabiter avec d'étranges ermites pratiquant une ascèse rigoureuse et qui révéleront d'excellents guerriers : les moines yamabushis du Shugendo. Ce fut au contact de ces derniers et des échanges qui eurent lieu que les ninja dégageront toute l'originalité de leurs méthodes guerrières. 

Secrètement, les familles de ninja élaborèrent leurs propres techniques de stratégie militaire. Après l'arrivée au Shogunat du prince Yeasu Tokugawa, les batailles qui ravagèrent le Japon cessèrent, mais les complots demeurèrent. Pour leur grande efficacité, les ninja allaient être utilisés dans la guerre froide.

Pendant les siècles qui suivirent, soixante dix écoles de ninjutsu allaient naître. Ces écoles furent, pour la plupart, concentrées dans les provinces d'Iga et de Koga, dans l'île principale de Honsu. Les camps de ninja s'établirent toujours à proximité d'un haut lieu du shugendo.
Chaque province était sous l'influence d'un clan : par exemple la province d'Iga fût sous le Shogun Yeasu, dirigée par le clan de Hanzo Hattori. Ce dernier, samouraï de haut rang, chef de la police personnelle du Shogun fût le légat d'écoles de ninjutsu de Iga.

Aujourd'hui le ninja est omniprésent dans l'imaginaire collectifs : films, bandes-dessinées, manga....il est l'objet de tous les fantasmes. Pourtant le ninja, le vrai est encore présent dans la société contemporaine, oeuvrant dans le plus grand secret. Pour en savoir plus je vous invite à découvrir mon autre blog sur ce thème : ninja

Le bar des fantômes à Tokyo


Un nouveau bar unique en son genre à ouvert à Tokyo. Il est entièrement consacré aux fantômes et on peut y écouter de nombreuses histoires et légendes urbaines terrifiantes mais aussi y déguster des boissons étranges et avoir des frissons avec la décoration pour le moins effrayante.

L'établissement est appelé le Kaidan , Kaidan est le terme japonais pour les histoires traditionnelles de fantômes. Le bar se trouve à Roppongi, le centre de la capitale de la vie nocturne.

Le fonctionnement  pour les tarifs est que pour  3,500  ¥ (en gros 25 €), vous pouvez boire pendant 60 minutes tout ce que vous voulez, avec des extensions d'une heure disponibles pour 2,000 ¥ (environ 15 €). Les spectacles qui ont lieux dans le bar sont inclus.

La décoration du bar est faîte pour surprendre voir épouvanter le visiteur, et l'effet est assez réussit. Et des conteurs racontent des histoires effrayantes sur les fantômes, goules et autres apparitions. Certains clients parmi les habitués affirment que le bar est réellement hanté et plusieurs témoignent de la présence d'un vrai fantôme de femme. Un excès de boisson sans doute à moins que le propriétaire n'est choisit ce lieu justement parce qu'il était hanté?

Voici les coordonnées du bar :

Kaidan Live Bar Thriller Night / 怪談ライブBAR スリラーナイト六本木
Addresse: Tokyo-to, Minato-ku, Roppongi 5-5-1, Roa Roppongi, basement level 1
住所:東京都港区六本木5-5-1 ロア六本木B1F
Ouvert de 19H00 à 5H00.
Attention le bar est fermé le dimanche (jour du seigneur?)

Voici une petite vidéo qui vous fera découvrir ce lieu à visiter absolument si vous passez par Tokyo :

Apocalypse zombie à Singapour


La zombie mania cartonne en Asie. Le 25 octobre 2014 aura lieu un événement exceptionnel qui ravira les fans de morts vivants au West Coast Park de Singapour. Courrez pour vos vies (Run for your lives) est une course-aventure née aux états-unis (l'autre endroit du monde le plus déjanté après l'Asie). 

Le principe est simple : plutôt que de faire votre jogging quotidien, on vous lâche une horde de zombis affamés aux fesses histoire de vous motiver. Une occasion unique de vivre ou s’entraîner à la survie dans une apocalypse zombie. 

Sur un parcours de cinq kilomètres, les sportifs-victimes doivent traverser une série d'obstacles, y compris des filets, des coulées de boue et des labyrinthes étroits. De quoi garder la forme tout en boostant son adrénaline.

Je vous laisse avec une vidéo promotionnelle de l'événement. Ceux d'entre vous qui prévoient de visiter Singapour en Octobre et qui aiment l'idée de courir pour sauver sa vie et ressentir des sensations fortes peuvent s'inscrire : c'est pas tous les jours que l'on a l'occasion de se faire dévorer par des zombis! Enjoy!

La vidéo présente l’événement aux états-unis mais donne un bon aperçu de ce qu'il vous attend! 

Ching Shih, alias Madame Tsching, la plus terrible pirate chinoise de l'histoire


Certains personnages historiques ont eu une vie digne des plus grandes légendes, et qui de mieux que la plus grande femme pirate chinoise ayant sévit dans la Mer de Chine pour illustrer ces grande figures : Ching Shih connue aussi sous le nom de Madame Tsching. Cette pirate fut sans doute une des femmes asiatiques plus redoutées de l'histoire, semant la terreur à travers les océans. Ses aventures en font une des figures les plus sombres et les plus envoûtantes de la piraterie en Asie.

Ching Shih (1784 -1844), apparaît d'abord dans les récits sous les traits d'une belle prostituée cantonaise du nom de Shih Yang. Elle se marie en 1801 avec Cheng I, qui commande une flotte de pirates et combat du côté des rebelles Tay-son pendant la rébellion vietnamienne. Ils adoptent un fils, Chang Poa. Avant de mourir de la gale en 1807, Cheng I parvient à réunir une coalition de 400 navires et 70 000 pirates.

Maître dans l'art de la manipulation, Ching Shih, alors également nommée Cheng I Sao (littéralement, la femme de Cheng I), parvient par des manœuvres politiques à prendre la tête de la flotte. Quelque temps plus tard, elle commence une liaison avec son fils adoptif, qu'elle avait déjà promu au rang de lieutenant, et se marie avec lui, renforçant son pouvoir sur la flotte. Une méthode douteuse mais les mœurs de la piraterie de l'époque ne s'encombraient pas de ce genre de considérations morales.

Elle développe un ensemble de lois strictement appliquées. Les ordres sont donnés exclusivement par les dirigeants de la flotte. Désobéir à un ordre est alors considéré comme une offense capitale. Si un village aide régulièrement les pirates, c'est également une offense capitale de le piller. Celui qui vole dans le butin ou viole les prisonnières est condamné à mort. Si un de ses pirates a des relations sexuelles avec une prisonnière consentante, il est condamné à la décapitation, et la prisonnière est jetée à la mer, des poids accrochés aux pieds. Si un pirate déserte et qu'il est repris, on lui coupe une oreille et on le montre au reste de l'équipage, pour l'exemple. Des lois dures et impitoyables mais qui fonctionnent bien dans des équipages cruels et sans foi ni loi.

La flotte de Ching Shih commet divers actes de piraterie, allant du simple pillage de navires marchands au sac de villages le long des rivières. Le gouvernement tente de mettre un terme à ces activités en lançant une série de batailles en janvier 1808 sans succès. Les pirates en profitent même pour capturer leurs navires et renforcer leur flotte. La flotte royale est tellement amputée que le gouvernement doit acheter des bateaux de pêche pour combler les vides. La véritable menace contre le pouvoir croissant de Ching Shih vient en fait des autres pirates : O-po-tae, un rival (considéré parfois comme le second plus grand pirate asiatique), force sa flotte à battre en retraite. O-po-tae, inquiété par la revanche que Ching Shih pourrait vouloir prendre, demande au gouvernement une amnistie, et l'obtient, pour ses hommes et lui-même. Le gouvernement peut ainsi consacrer tous ses moyens à la destruction de la flotte de Ching Shih, et celle-ci demande et obtient une amnistie en 1810.

Chang Poa passe le reste de sa vie à un poste confortable dans le gouvernement. Ching Shih dirige un bordel et un cercle de jeux à Guangzhou, avant de mourir en 1844. La terrible pirate était revenue à ses premiers amours ou du moins ses premières activités.

Un jeu de société (Madame Ching chez Hurrican) et une série de bande dessinée (Shi Xiu, Reine des pirates chez les éditions Fei) ont été adaptés de l'histoire de cette pirate de légende qui fit trembler les navires de la mer de Chine.

Un film italien (mais que font les chinois?!) a été tourné sur ce thème en 2004 « En chantant derrière les paravents » : Dans une maison close chinoise, un vieux capitaine raconte l'histoire de la célèbre pirate Ching Shih, veuve du capitaine Ching. Réalisé par Ermanno Olmi avec Bud Spencer et Jun Ichikawa, une actrice japonaise (!), c'est la revanche du film Mémoire d'une Geisha (qui date de la même année) qui n'était qu'avec des actrices chinoises.

La poupée possédée de Singapour


Singapour est un endroit plutôt calme en général, mais c'est un endroit aussi où le surnaturel est très présent. Un fait divers terrorise depuis quelques temps les habitants. Tout a commencé lorsque quelqu'un a découvert une effrayante poupée abandonnée dans une rue très fréquentée. 

La poupée a été trouvée vêtue d'une robe de dentelle teinté très miteuse, avec un visage tout aussi sale et les yeux bandés. Sur le tissu recouvrant ses yeux avait été écrit en arabe  «au nom d'Allah». La tradition mystique veut que le bandeau maintienne le diable à l'intérieur de la poupée ; si vous enlevez le bandeau, vous invoquez la malédiction et la poupée va vous suivre jusqu'à la maison. 

La personne ayant récupéré la poupée s'est aperçue qu'elle était possédée parlait en malais avec la voix d'une femme adulte, et qu'elle tournait parfois la tête. Les experts en magie noire de Singapour confirment que la poupée est maléfique. Elle a disparue mystérieusement mais des témoins disent l'avoir vue près du corps d'un suicidé. Depuis des messages et photos l'annoncent un peu partout et notamment près de leiux de meurtres, suicides et autres accidents...le mystère reste entier.

L'Asie mystérieuse dans l'univers de Conan le Barbare


L'Asie inspire depuis longtemps les écrivains occidentaux, et notamment américains, spécialisés dans littérature fantastique. Un des âges d'or fut sans doute les années 20-30 où la Chine et le Japon inspirèrent des contrées étranges à des auteurs comme Sax Rohmer ou encore Lovecraft. 

Un des auteurs les plus marqué par les mystères de l'Orient fut sans doute l'écrivain Robert E.Howard, père de l'heroic fantasy et du personnage mondialement connu de Conan.

Dans l'univers de Conan le Barbare, la Khitaï est la transposition de la Chine. C'est une civilisation ancienne et magique qui se situe à l'Est de l'Hyrkanie à l'extrême orient du monde. Son peuple à la peau jaune et les cheveux noirs.

La Khitaï est couverte d'une jungle hantée de pleine de connaissances interdites. C'est dans cette contrée que l'on trouve le lotus gris, qui pousse dans le terrible marais des morts, et que beaucoup convoitent...bien que la plupart de ceux qui s'y rendent se fassent dévorer par les goules et autres morts-vivants qui y résident.
La capitale de la Khitaï est Paikang, cette grande cité composée de minarets pourpres échange du jade, de la soie brute et des tapis. Deux autres grandes cités dominent Shu-Chen et Chen Ruo. 

La Khitaï est protégée par une grande muraille (Robert E.Howard s'est clairement inspiré de la muraille de Chine). Nombre de ses habitants vivent au sein de temples remplis de carillons dorés qui produisent des notes riches et vibrantes. Certains sorciers khitans se rendent jusqu'en Stygie pour apprendre auprès de magiciens stygiens. La culture de la Khitaï se rapproche beaucoup de la Chine médiévale, sous le règne d'un Dieu-Empereur mystérieux. 

L'Hyrkanie et ses terribles nomades hyrkaniens sont les futurs Tatars, Huns et Mongols de l'Asie d'aujourd'hui. Les hyrkaniens sont de redoutables combattants et des esclavagistes redoutés. Ils vénèrent Erlik, le Seigneur du Trône noir et dieu de la mort.

Le Ghulistan, peuplé des terribles tribus barbares himéliennes, notamment les Afghuls, est bien sûr l'Afghanistan d'aujourd'hui. C'est dans cette contrée reculée que se trouve la forteresse des prophètes noirs du Yimsha. Ces populations vivent en petites tribus qui s'affrontent mais se regroupe parfois pour menacer la Vendhya.

Autre grande culture asiatique développée, l'Inde qui est nommée Vendhya et qui est dominée par une caste guerrière, les Kshatriya. Les personnages de Bhunda Cgand et sa soeur, la Devi Yasmina, qui apparaissent dans la nouvelle "Le Peuple du Cercle noir", sont les dirigeants de cette nation qui vénère Asura. Il s'agit d'une des sociétés les plus avancées de l'univers de Conan.

Si l'écrivain américain n'a que peu écrit sur certaines de ces contrées du monde de Conan, il a su tirer partie de tous les classiques de la culture fantastique et de l'histoire asiatique, pour recréer et transposer une civilisation d'héroic-fantaisy fascinante. Je vous invite d'ailleurs à relire ce classique de la littérature. Un jeu de rôle et un jeu vidéo développent en particulier la contrée de la Khitaï dans l'univers de Conan le Barbare. Le personnage du magicien Mako (en photo) dans le film avec Arnold Schwarzenegger est typique de ce genre d'individu aux pouvoirs mystiques que l'on peut croiser dans l'étrange orient.

Les estampes gothiques japonaises

Quand vous pensez aux estampes japonaises traditionnelles (l'ukiyo-e en japonai), vous pensez sans doute aux beaux paysages de Hokusai dans ses Trente-six vues du mont Fuji, ou les gravures stylisées de belles courtisanes en costume traditionnel japonais. Mais il y a aussi de nombreuses pièces d'art japonais et d'ukiyo-e datant d'Edo à l'ère Meiji  entre 1603 et 1912) qui représentent un côté plus mythique et macabre du Japon.

Ce qui suit est une collection de pièces qui contiennent toutes des crânes ou des squelettes , beaucoup d'entre elles sont réalisées par des artistes renommés et célèbres de l'époque.

Utagawa Kuniyoshi

Takiyasha la sorcière blanche et le Spectre squelette

Kuniyoshi était renommé pour ses peintures de scènes historiques et mythiques , et cette pièce combine les deux à la fois. Datant de 1845 , cette peinture célèbre de l'un des maîtres de l'estampe japonaise représente un démon squelette convoqué par la princesse Takiyasha. Après la mort de son père, Taira no Masakado , la princesse Takiyasha continua à vivre dans le palais en ruine de Soma , et la légende veut qu'elle y pratiqua de la sorcellerie.



Katsushika Hokusai

Kohada Koheiji

Koheiji était un acteur de kabuki qui est apparu dans des productions kabuki d'histoires de fantômes ainqi que dans des romans. Il a été tué par l'homme avec qui sa femme avait une liaison, et cette image montre le regardant par-dessus une moustiquaire,  les deux amants adultères.



Kawanabe Kyōsai

Cette représentation rampant d'un lézard rampant par l'orbite d'un crâne vide reste très populaire aujourd'hui.



Comme vous pouvez le constater l'art gothique japonais ne date pas d'aujourd'hui. Il existe de nombreuses autres œuvres de ce genre que vous pouvez découvrir au musée de Tokyo. Amateurs d'art sombre et traditionnel asiatique, je vous invite à découvrir mon autre blog sur la décoration asiatique : décoration asiatique ainsi que ma boutique de décoration chinoise et japonaise.

Hiraku Cho, une artiste japonaise talentueuse


Voici une artiste qui méritait que l'on présente son art dans le blog. Etudiante à l'université, la talentueuse japonaise Hikaru Cho, réalise des peintures sur corps extraordinaires et dont l'illusion est parfaite et parfois effrayante.  

Hikaru Cho, également connu par son surnom, Chooo-san, s'est inscrit à la Musashino Art University de Tokyo en 2012. Elle n'a que 21 ans mais elle a attirée l'attention de plus d'un professionnel par son sens son extrêmement détaillé et créatif des peintures corporelles. Avec elle, pas besoin d'acheter un déguisement pour Halloween. Une artiste dark à souhait.


Voici une sélections de ses réalisations en photo, sombres, surnaturelles, dérangeantes...à vous de choisir! Un talent rare. Les modèles sont assez jolies aussi, enfin sans les peintures!





Zomboobies, un film d'horreur japonais délirant


Allez un peu d'humour avec un grand nanar en préparation. Je vous propose un film américano-japonais délirant de Mike L. Taylor que je ne pouvait pas manquer de vous présenter est en cours de réalisation : ZOMBOOBIES.

Le film qui est censé être situé dans le monde de l'horreur japonais et de la comédie, a également un titre japonais : oppai - Zuki zombi , ou "zombies amoureux des seins". Vous l'avez compris il s'agit  d'un film d'horreur délirant où les zombis sont fous des poitrines généreuses des belles japonaises...un délire sexy et amusant à voir au 3e degré. Jolies filles et zombis, cela n'est pas nouveau mais ce film à l'air assez drôle. Un nanar sympathique.

Les internautes japonais semblaient perplexes sur le fait que le film était un hommage au cinéma japonais : vous pouvez regarder la bande-annonce complète ci-dessous pour juger par vous même.

Au Japon, le succès des locations où sont mortes des personnes


Le Japon est, comme toute l'Asie d'ailleurs, une région de superstitions. Dans l'archipel, les lieux où les gens sont morts de façon inhabituelle (suicide, assassinat etc) sont loués à des prix beaucoup moins cher que d'habitude en raison d'un manque de demande. Cependant, les agences immobilières voient une hausse chez les personnes à la recherche spécifiquement ce genre de « chambres de la mort ». Cela peut sembler terriblement morbide, mais en général ce n'est pas d'un désir d'être proche de la mort. Au contraire, pour ceux qui peuvent mettre de côté leurs superstitions culturellement enracinées, c'est une façon d'économiser de l'argent pendant les périodes difficiles.

Les bâtiments où une mort a eu lieu, sont appelés "jiko Bukken" en japonais ou « bâtiments d'incident », un texte ambigu similaire à la "Jinshin jiko" ou « accident humain » utilisée quand quelqu'un tombe sous un train.
Chizuko, le propriétaire d'une agence immobilière qui s'occupe exclusivement des bâtiments d'incidents, explique que « nous avons des techniques de nettoyage les plus avancés, et après un certain temps l'odeur et les taches disparaissent ». Mais ce n'est pas seulement les considérations pratiques qui découragent les japonais de vivre dans ces endroits . Il y a une stigmatisation culturelle qui amène les gens à sentir que le lieu est entachée et impur, et amènera le malheur dans la vie du prochain résidant. Cependant, ces jours-ci les agents immobiliers constatent que les personnes ayant moins de moyens économiques sont prêts et même impatients de vivre dans ces endroits moins chers.

Un homme de 40 ans, appelons-le Yamada , a commencé à vivre dans son appartement d'une pièce en Juin 2012. Son appartement est situé dans Shinjuku dans le centre de Tokyo et est âgé de plus de 20 ans. Pourtant, pour une telle zone centrale , son loyer est étonnamment peu cher à seulement ¥ 40,000 (391 $ US) par mois, environ la moitié du prix local moyen. La raison de ce faible taux est que le locataire précédent a été retrouvé mort dans sa chambre, mort de maladie. Yamada était au courant de cela quand il a emménagé car au Japon il y a une obligation légale de divulguer les décès qui ont eu lieu dans la propriété dans un certain laps de temps.

Selon M. Morita , un avocat spécialisé dans l'immobilier , il existe une obligation légale d'informer le locataire ou l'acheteur 5 à 7 ans après l'accident. On va jusqu'à inclure la date où le locataire est décédé, la date la découverte du corps, leur âge et leur sexe, et la raison du décès. Et pourtant, même avec tous ces détails « la moitié environ des chambres sont remplis dans le mois de la publicité ». 

Une raison pour laquelle tant de gens sont si désireux de s'installer dans ces chambres indésirables est due à un manque de logements sociaux pour les ménages à faible revenu.  Dans le Japon moderne, la certitude de louer pas cher et d'avoir un endroit pour vivre l'emporte aujourd'hui contre le risque de possibles répercussions karmiques à l'avenir. Quand on connait les superstitions et croyances des japonais, on se dit que la crise du logement au Japon est vraiment terrible. 

Un monstre gigantesque découvert au Cambodge


Une information que nous avions jusque là passés sous silence : la découverte en 2008 d'une créature gigantesque déterrée au Cambodge. Ce monstre énorme aurait été découvert lors d'une excavation pars des habitants d'un village reculé du nom de Montauk. Cette créature fait penser aux vers géants mythiques de certaines cultures asiatiques qui engloutissaient d'une bouchée hommes et bétails. De quoi intriguer les fans de cryptozoologie.

Les deux touristes asiatiques et le fantôme


A vous glacer le sang : ces deux touristes asiatiques se font prendre en photo pendant leurs vacances en pleine nuit. Un spectre s'invite sur la photo et s'empare du bras de l'une des jeunes filles. On imagine l'effroi des jeunes femmes lorsqu'elles ont regardées le résultat de la prise de photo.

Le petit garçon et le fantôme

Voici une vidéo des plus inquiétantes : un petit garçon asiatique joue devant la caméra de son père lorsqu'une créature de cauchemar apparaît derrière lui (vers la fin de la vidéo). S'agit t'il d'un fantôme? En tout cas ni l'enfant ni son père ne semblent remarquer cette étrange apparition.

 

La magie noire taoïste de l'Asie du Sud-Est



Le Gong Tau (en cantonnais) ou Jiang Tou (en mandarin) est une sorte de sorcellerie très répandue en Asie du Sud-Est. Le Gong Tau est une fusion de compétences magiques (Gu-Shu) originaires du Yunnan en Chine et de la Magie noire de l'Asie du Sud-Est, qui est née en Inde. 

La plupart des sorcelleries ou magie noire de différentes cultures semblent presque les mêmes. Elles sont tout simplement appelées par des noms différents et différents rituels sont réalisés. 

Le Gong Tau est souvent exécuté dans le but de vengeance, amoureuse ou lié à des problèmes d'argent. Les rituels de convocation d'esprits, fantômes ou démons par les sorciers taoïstes passent par l'utilisation de papiers talismans afin de commander ces êtres surnaturels dans le but de posséder, de blesser ou perturber les victimes. 

Toutefois, pour ajouter de la puissance au rituel et aussi se protéger, les Chinois qui émigrent vers d'autres parties de l'Asie du Sud-Est, comme la Thaïlande, la Malaisie et l'Indonésie combinent leurs compétences magiques taoïstes avec la magie noire de ces pays. Ce type de combinaison de taoïste magie et de sorcellerie du sud-est asiatique est connue par les praticiens de la secte Mao Shan, redoutés dans toute l'Asie
Le Gong Tau peut être spirituel ou non spirituel. Le Gong Tau non spirituel signifie faire boire une concoction maléfique (Gu Du) par la victime. Elle est généralement mélangée dans la nourriture ou dans la boisson de la victime. La victime sera contrôlée ou torturée ensuite à distance par le sorcier. Dans certains cas, il laisse la victime a une mort lente. La médecine moderne n'a pas de remède sur le poison de la magie noire. Le seul antidote ne peut être connu que par un maître de magie noire ou un maître taoïste. 

Le Gong Tau spirituel est lancé à distance. Il nécessite d'avoir la date de naissance, des effets personnels, des cheveux ou des ongles de la victime sont nécessaires. La localisation de la personne visée doit être aussi connue. 

Les sorciers qui pratiquent le Gong Tau utilisent des poupées de pailles.Un mantra est récité pour capturer une âme et l'enfermée dans l’effigie. Des aiguilles sont ensuite plantées pour infliger des douleurs à la victime.
Ils utilisent aussi de l'huile recueillie par le feu d'une bougie brûlant la peau du menton d'une femme morte. L'huile recueillie sert à rendre amoureux voire à tomber dans la luxure. Les femmes font appels aux sorciers pour rendre les hommes amoureux par ce biais.

Les sorciers utilisent aussi le poison Gu, crée à partir du venin de plusieurs créatures venimeuses. Le principe de préparation est d'enfermer plusieurs animaux venimeux (des mille-pattes, des serpents, des scorpions, des grenouilles, des lézards venimeux, etc) dans un conteneur fermé, où ils se dévorent les uns les autres et concentrent leurs toxines dans un seul survivant. Le poison est utilisé dans le but de provoquer des maladies graves  et de provoquer la mort. 

Autre grand classique, le sorcier utilise le sang menstruel d'une jeune fille qui est ajouté à la nourriture et consommé par la victime visée. La Magie du sang menstruel est souvent utilisée pour lier un amant ou provoquer l'attraction sexuelle. Il est également souvent utilisé par les femmes de ménage de l'Asie du Sud-Est pour rendre les employeurs plus agréables. 

Pour lutter contre un maléfice lancé par un sorcier pratiquant le Gong Tau, la victime peut demander l'aide d'un moine bouddhiste ou d'un maître taoïste pour enlever le maléfice. 

Un squelette de dragon découvert en Chine

Je me demande si cet article est à classer dans de la cryptozoologie, de la paléontologie ou dans la rubrique canulars : à vous de juger.
Un squelette mesurant 3,5 mètres de longueur a été découvert dans les eaux au large de la province du Shandong en Chine. Voici une vidéo prise de l'étrange fossile mais aucun scientifique n'a pu ni l'identifier ni le dater. 

Voici une vidéo prise sur cette pêche miraculeuse et pour le moins mystérieuse qui démontrerait que les dragons ne sont uniquement des animaux mythiques :

Les fantômes du tsunami au Japon


Au Japon, une série de contes et d'incidents étranges sont apparus à la suite du terrible tsunami de 2011. Près de 20.000 personnes ont perdu la vie quand un tremblement de terre sous-marin a produit un énorme raz de marée qui a frappé la côte est du Japon. Maintenant que le pays et ses gens continuent à reconstruire dans le sillage de la catastrophe une nouvelle sous-culture étrange de contes étranges et des histoires de fantômes a surgie entourant le sort de ses victimes. Ainsi une caserne de pompiers à Tagajo avait commencée à recevoir une série d'appels téléphoniques étranges. Les appels semblent provenir de bâtiments qui avaient été complètement détruits par le tsunami et qui n'avaient plus de lignes téléphoniques. Ce n'est que lorsque les pompiers ont priés pour les esprits de ceux qui sont morts que les appels téléphoniques mystérieux ont cessés. 

Une autre histoire de la région est celle d'un chauffeur de taxi de Sendai qui a affirmé qu'un jour il a ramassé un homme avec le regard triste qui a demandé à être déposé pour une adresse qui avait été détruite dans la catastrophe. Peu de temps plus tard, le chauffeur a vérifié son miroir et s'est rendu compte que l'homme avait disparu, mais il a conduit le taxi jusqu'à la destination demandée de toute façon et a ouvert la porte de la cabine afin que son passager fantomatique puisse sortir et rentrer à la maison. 

Si les fantômes existent, nul doute que cette terrible catastrophe en a générée des centaines!