Le désert du Taklamakan est l’un des pires désert du monde. Il se situe dans
la province autonome ouïghour du Xinjiang, en chine et renferme l’un des plus
grands mystères de l’histoire chinoise.
En effet, depuis les premières découvertes par
l’explorateur britannique, Sir Aurel Stein, au début du XXème siècle, des
dizaines de momies de type « européen », vieilles de 3000 à 4000 ans, ont été
découvertes et déterrées dans cette région qui fut autrefois fertile.
Beaucoup d'entre elles étaient étonnamment bien
préservées par le climat aride de la région. Elles portaient des tuniques, des
pantalons, des bottes, des bas et des chapeaux. Le type de textile utilisé est
proche du tissage européen.
On a ainsi découvert dans une grande tombe, les
corps de trois femmes et d'un homme. L'homme, âgé d'environ 55 ans à sa mort,
mesurait au moins 1m80 et avait des cheveux châtain clair. L'une des femmes les
mieux préservées faisait également 1m80 et avait des cheveux châtain clair
tressés en nattes (en photo). Selon Ren Xiaoyan, adjoint de l’institut
d’archéologie du Qinghai, la manière dont les trois Européens étaient enterrés
est typique pour la dynastie des Hans orientaux (25 à 200 ap. JC), indiquant
qu'ils vivaient en Chine depuis longtemps et avaient adopté les traditions
locales. Selon lui un grand nombre d’occidentaux vivaient dans ce lieu autrefois
habitable et qui est devenu un désert.
Un professeur américain, Victor Mair, s’est
passionné sur ce mystère et a effectué des tests ADN qui ont mis en évidence
leur origine européenne et ce faisant remis en cause un des piliers de
l’histoire de Chine : le mythe d’un développement de l’empire dans un splendide
isolement et les premiers contacts avec l’occident ne datant que de 500 ans
avant Jésus-Christ. Orient et occident auraient donc eu, beaucoup plus tôt des
contacts que ne le dit l’histoire officielle. La plupart des tombes se trouvent
au niveau de ce qui allait être connu plus tard comme la Route de la
Soie.
Ces momies sont pour la plupart exposées au musée du Xinjiang.